i n f o
n° 7 // novembre 2008
L A L E T T R E D U G R O U P E M E N T T E C H N i Q U E F R ANçA I S C ON T R E L’ I N C E N D I E
Quels risques toxicologiques pour l’homme dans l’emploi des retardateurs...? p.1 et 2 ///
«
REACH » Pré-enregistrer vos substances ! p.2 /// La soirée des 60 ans du GTFI p.2 /// Nouveaux
adhérents p.2 /// FDES - Fiches de données environnementales et sanitaires p.3 /// Retarda-
teurs de flamme dans les meubles p.4 /// Conscience sans science pour l’Ecolabel Européen p.4
///
Rendez-vous GTFI p.4 /// Nouveautés p.4 /// ...
édito /
Ensemble,
vers de nouveaux objectifs !
J’ai plaisir de signer cet éditorial en qualité
de Président du GTFI et tiens à remercier
le Conseil d’Administration de la confiance
qu’il m’a accordée.
Suivant l’état d’avancement des normes
ou des ETAG, plusieurs adhérents ont
déjà apposé le marquage CE sur leurs
produits de protection passive contre
l’incendie. A leur tour, d’autres adhérents
vont réaliser ces nouveaux tests et vont
procéder aux contrôles de production en
usine pour répondre aux exigences de ce marquage. Je poursuivrai
cette veille normative et réglementaire, ainsi que l’accompagnement
effectués jusqu’à présent, en les complétant par l’examen du projet
de Règlement des Produits de Construction qui sera applicable en
2011
et qui remplacera la Directive des Produits de Construction.
Je m’attacherai à renforcer les règles professionnelles d’application,
élaborées en 2000. D’ores et déjà de nouvelles pistes, en partenariat
avec plusieurs organisations, sont à l’étude.
Mais je veux aller plus loin et orienter notre Syndicat vers de
nouvelles directions. Une de mes priorités sera de privilégier
les liens avec les centres de recherche. L’objectif est de nouer des
partenariats pour favoriser des projets technologiques communs et
nous orienter vers de nouveaux marchés.
Parallèlement,
les
exigences
environnementales
seront
au cœur de nos préoccupations. Bien « installés » dans le
secteur du bâtiment, nos produits sont appelés à fournir des
solutions durables.
Notre rôle sera d’aider les adhérents dans leurs démarches et de
rapprocher les produits de protection passive incendie de l’aspect
environnemental, afin de mieux nous positionner sur les marchés.
Pour atteindre ces objectifs, il est nécessaire de réaliser la synergie
de toutes les bonnes volontés !
Je sais pouvoir compter sur vous pour y parvenir
n
Jean-Luc BELLI - Président
/
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GTFI info n°7 novembre 2008
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ZOOM /
Quels risquestoxicologiques
pourl’hommedans l’emploi
desretardateursdeflamme
dans lesmeublesrembourrés?
Carine Chivas – Eric Guillaume –
Alain Sainrat - LNE
/
A la demande de la DGCCRF, le LNE a établi un
recensement des études sur les risques de toxicité
des retardateurs de flamme en termes de santé et
de sécurité pour les consommateurs. Il en résulte
que plusieurs études tendent à montrer que
l’utilisation d’agents ignifugeants dans les meubles
rembourrés ne présente aucun risque pour la
santé humaine (toxicité intrinsèque à la substance,
toxicité par contact cutané/inhalation, toxicité
des effluents gazeux issus de la combustion).
Néanmoins ces études, qui ne prennent pas
en compte tous les retardateurs de flamme,
présentent des limites d’interprétation (conditions
expérimentales, scénarios d’exposition, ignifugeants).
En termes de santé, certaines études montrent que
l’emploi des ignifugeants dans le mobilier courant
(
siège, canapé) présente un risque minimal en cas
d’exposition par inhalation ou par contact cutané.
Ces risques de toxicité, tant pour les travailleurs de la
chaîne de production que pour les utilisateurs finaux
(
consommateurs), l’environnement et les travailleurs
de la chaîne de recyclage ou de destruction, sont traités
au travers du règlement Reach (voir GTFI info n°6)
qui permet d’évaluer le risque sur la santé en fonction
des propriétés intrinsèques et des voies d’exposition
existantes au cours du cycle de vie du produit.
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suite page 2